La malédiction de l'eau chlorée ! [PV Massive Sound]

Et voilà, le moment que j'attendais avec grande appréhension... La natation. Non pas que je sois une mauvaise nageuse, je me débrouille plutôt bien mais ... en maillo quoi ! Et depuis quand les maillo de bains scolaire sont des deux pièces ?! Bon ok... On est plus au collège on s'en fou... pas moi. Bref j'enfillais mon maillo bleu marine sans grande joie alors qu'autour de moi, les filles n'arrêtaient pas de jacasser sur leur allure en "joli petit maillo"... No comment.
Je sortis de mon coin pour voir ce que ça pouvais bien donner de mon côté. Ok, le maillo me va et HOURA il semblait pouvoirtenir ma poitrine sans que je n'ai peur qu'a tout instants un de mes seins se fasse la malle ! [classe; très classe] .
Je me retourna pour regarder mon taouage qui prend tout mon dos, ma petite fierté quoi... Malgrè cela, ça n'empêchait pas quelques reflexions de personnes mal attentionnées... Je remarquais aussi ma grande cicatrice à l'aine, elle est fine et blanche presque invisible mais elle est là, me rapelant de mauvais souvenirs...
Je sortis et me dirigea vers la piscine; il y avait déjà du monde autour prêt à jeter leur corps dans l'eau tiède (oui car elle est chauffée hein, on est en hiver quoi...).Un groupes de gars s'amusait à glisser au bord de la piscine, je les regardais l'air blasé, je ne vois pas ce qui a d'amusant avec ça... Près d'eux un groupe de filles faisaient leur chieuses car elles avaient décidé de ne pas aller dans l'eau... Eh ben ça promet d'être comique cette scéance ! Un de mes camarades se mit à côté de moi et m'examinait avec stupéfaction.

"Oh Bibi ! Il est impréssionant ton taouage ! Ca représente quoi ?"

Mon visage se ferma et je regardais vers les gradins. Un mec y était assis en écoutant de la musique, l'air complètement détaché.Je croisa son regard qui me dit revenir à la réalité. Je n'avais pas envie de répondre à mon interlocuteur, non pas qu(il m'agaçait mais je n'avais pas envie de lui expliquer la nature de mon taouage.. Je tournais la tête vers lui, le sourire aux lèvres.

"Ah tu sais c'est tribal. Il ne représente rien de bien concret."

Et pourtant...
Je tourna à nouveau mon regard ver le jeune homme des gradins qui semblait me fixer depuis un moment.. Bonjour la parano !
Mine de rien, je me positionna pour le départ. "1,2,3 partez !" Mon corps fenda l'eau avec violence, mes muscles se contractaient et se relachaient suivant mes mouvements. Quelle délicieuse sensation ! Et je n'avais qu'une envie, gagner cette course; ce que je fis sans grand effots, après tout j'ai été entrainé depuis mon enfance sur tous types de terrains.
Le couras arriva à sa fin, mais je préférais rester encore un peu pour "me déghourdir les jambes". Mon prof parut satisfait d'en tel entousiaste et me laissa seule. Je continuais mes longueurs dans la piscine, accélérant à chaque fois un peu plus la cadence. Soudain mon épaule (oui CETTE épaule) de contracta et m'enpêchait tous mouvements avec ce bras. Surprise j'éssayais de remonter à la surface en vains, je me sentais partir vers le fond, l'eau rentrait dans les poumons, mon corps est si lourd... C'est ridicule... j'ai vécus des situations bien plus dangereuses... Suis-je devenue si faible ?... Mes yeux se ferme, la mort s'approche, et pourtant je sans quelqu'un m'attraper fermement...

"She said, 'Hey, Bossa nova, baby keep on a workin' for this ain't no time to quit'"

C'est sur cet air du King Elvis que je m'asseyais tranquillement sur le toit de la piscine scolaire, attendant la sonnerie de l'école, guettant les lycéennes ... peut être pourrais-je en aborder une, mais avec ma flegme légendaire, ça m'étonnerais. Je me renversait alors sur le dos, amis tête heurtant délicatement le bâton du toit de la piscine, lorsque j'entendis une voie menaçante derrière moi ... un responsable qui m'avait grillé. Je tournait la tête à gauche et à droite, puis je me rendis compte qu'il n'y avait qu'une solution pour lui échapper : sauter.

L'atterrissage ne fut pas violent, grâce à mon pouvoir j'ai pus accélérer mon rythme cardiaque, ce qui alimentait mes jambes en adrénaline, et donc ce qui m'évita de m'écraser comme un flanc au sol. Je regardais alors le vigile sur le toit avec un grand sourire, et rentra dans le bâtiment réservé à la piscine scolaire ... je me sis dis qu'aller voir les gens nager pourra m'occuper.

Alors que j'entrais dans la salle de la piscine de compétition, je remarquais que j'étais la seule personne avec plus de deux vêtements sur lui. De plus à la vue de mes dreadlocks et de mon style vestimentaires les gens me regardais soit avec un air dégouté soit, pour certaines, avec un intérêt certain. Je m'en foutais royalement et je me dirigeais vers les gradins pour me poser tranquillement. La vue des filles, certaines bien pourvues par la nature et d'autres que Dieu a du oublier dans son tri, et des garçons, tous baraques à en pleurer lorsqu'on y porte un intérêt, me laissait moi indifférent. J'étais callé avec ma musique sur les oreilles sans personne pour m'emmerder dans un lieu assez paisible : le bonheur.

Puis à un moment donné, je ne sais pourquoi, j'ai ouvert les yeux et regardé ce qui e passait en bas de mes gradins, une fille attira mon regard, plus petite que moi (comme à peu près tout le monde me direz vous), avec un maillot de bain bleu, très mignonne, ses cheveux rouges sang tombaient sur son dos et chatouillait son bassin. Je vis qu'elle me jetais un coup d'œil furtif et soutint son regard, jusqu'à ce qu'elle me regarde de nouveau, ce qu'elle fit de suite, l'air de rien. C'eut pour effet de me faire sourire.

J'entendis alors un homme criant "1, 2, 3, partez !!" à travers mon casque, et la fille en plus d'autres sautèrent à l'eau. Ils nageaient tellement bien que ça aurait pus me faire regretter de ne pas faire de sport ... mais compte tenu de l'état de mon torse et de mes jambes, il était hors de question que je m'expose à moitié nu dans un moule burnes, pour faire le mariole dans l'eau. Surtout que je haïssait le sport depuis ma flemmingite de naissance. Je ne remarquais même pas la course était finie. Je ne faisais que regardé la fille au cheveux rouges, elle était aller parler à un homme sur le bord de la piscine, son professeur je penses, puis était retourné faire quelques longueurs.

Je ne me rendis pas compte que l'on était plus que tout les deux dans la salle, mais elle non plus n'a pas du voir que j'étais là. Son professeur était parti et moi je me sentais partir vers le pays des rêves, lorsque je vis qu'il n'y avait plus de mouvements dans la piscine que je rouvrais mes yeux aux 3/4 fermés .. je vis alors les cheveux de la fille qui flottait à al surface et qui s'enfonçait doucement dans l'eau, et à mon avis elle ne participais pas à un concours d'apnée, vu comment elle se débattait.

Je combattis alors ma flemmingite aigüe pour pouvoir allez aidé la jeune femme, je sautais d'estrades en estrades jusqu'à arriver au bord de la piscine. Je jeta mon casque sur le côté et malgré mes vêtements sauta dans l'eau. Mon plongeon n'était pas aussi beau que le sien mais suffisait à me rapprocher suffisamment d'elle pour lui attraper son bras, je sentais qu'il était complètement raidi, mais je ne réfléchissais pas au pourquoi du comment et me précipita à la surface comme je pouvais pour la sortir de là.

Une fois arrivé sur la terre ferme, je me rendis compte qu'elle ne respirait plus. Et merde du bouche-à-bouche, le truc que je n'avais jamais fait ma vie. Par contre je savais faire des massages cardiaques à am façon. J'attrapais une serviette non loin pour lui sécher la poitrine du mieux que je pouvais ... déjà 2 minutes sans respirer. Je me concentra et posa une main entre son dos et son sein droit et l'autre main sur la zone juste au dessus où se trouvait son rein gauche ... 3 minutes ... j'envoyai une impulsion électrique ... toujours rien ... encore un essai ... 4 minutes ... je tentais un dernier essai plus puissant. Tout son corps se raidit alors et elle commença à tousser à pleine gorge, et à cracher de l'eau. Personnellement je tombait sur le cul et commença à respirer moi aussi normalement, l'utilisation de mes pouvoirs alors que j'étais trempé m'avais donné un mal de crâne important. Je lui dis quand même :

- "Heureusement que j'étais là." puis après un petit rire de ma part que je voulais détendu je vis qu'elle continuait à se tenir l'épaule et à tousser. "Reste sur le côté faut évacuer toute l'eau"

Elle se pencha alors vers moi pour cracher ce qui lui restait d'eau dans les poumons, je remarquais alors une étrange cicatrice sur son ventre ...

Je ne me sentais plus, enfin je ne sentais plus mon corps vivre. Just une sensation de paix m'envahit, je me sentais légére... trop légère, Je ne sentais rien. Est-ce que je rêve ? Non cen'est pas ça, je sens une impulsion électrique me soulever, puis une autre, tout s'assombrit et puis une dernière impulsion, plus puissante, plus violente me sortit de mon état léthargique. La douleur revint à nouveau en moi, je me penchais en crachant de l'eau... Je vis, c'est cette douleur qui me rappel que je vis comme un enfant qui hurle en venant au monde cette douleur qui l'envahit la première fois que l'air rencontre ses poumons... C'est comme une seconde naissance, je pleurais de douleur, et ce n'étais pas que mon épaule qui me faisait souffrir non, c'était mon corps tout entier !
Je levais la tête et remarqua le jeune homme de tout à l'heure, il était trempe ,et épuisé... c'est lui qui ma sauvé ?

"Heureusement que j'étais là." Il se mit à rire doucement. "Reste sur le côté faut évacuer toute l'eau"

Alors c'était bien lui... je me pencha tant bien que mal devant lui et cracha toute l'eau présente dans mes poumons... Puis je m'éffondra devant le jeune inconnu qui me fixait inquiet, des locks entouraient son visage fin, ses yeux si bleu fixaient les miens.. Il avait une drôle de tache rouge sur la joue droite... Et une barbiche comme Kélo... Hm Il a l'air plutôt cool.... J'étais compètement stone et resta là comme ça, sans rien dire à le regarder. Pour le coup je devais être dans un sal état aux yeux du mec ... Je m'assis, ouch ma tête, mon épaule... ça crains là !
Je me tourna vers le jeune homne et lui fis un sourire enfin j'espère que c'était un sourire.

"Merci... Je crois que j'aurais clamsé sans toi.... A qui ai-je l'honneur ?"

Je ramenais mes genoux vers moi pour poser ma tête dessus et fixa mon interlocuteur en attente d'une réponse.

Elle continuait à cracher de l'eau, puis se redressa en me fixant dans les yeux. J'avais l'impression qu'elle lisait dans mon âme ... et cette cicatrice qui me tourmentait toujours, blanches et invisibles à l'œil nu, sauf pour quelqu'un qui en a des semblables ... comme moi. Elle essayait de se relever, me faisant sortir de mes pensées. Elle n'était apparemment toujours pas remise du choc, chancela puis s'assit presque en tombant sur les fesses. Elle voulait se la jouer cool après s'être quasi-noyée, ce qui m'amusait au fond. Au final elle me fit une grimace que je pris pour un sourire et me demanda :

- "Merci ... Je crois que j'aurais clamsé sans toi .. A qui ai-je l'honneur ?"

Elle s'asseyait en position fœtale, la tête sur ses genoux tournée vers moi, un vrai sourire sur le visage cette fois. Ses cheveux parcouraient son dos et chatouillaient ses hanches en ondulant de manière naturelle. Je sortais de ma rêverie au son de sa voix et lui répondit :

- "Ah euh ... je m'appelle Massive Sound, ravi de te rencontrer malgré les circonstances ... et puis évidemment que j'allais pas te laisser te noyer quand même ça tombe sous le sens"

Je lui avait dis cette phrase en souriant, puis j'avais commencer à rire pour essayer de détendre l'atmosphère. Une fille se noyant et sauver de justesse de la mort, il y avais de quoi être choquer quand même. Elle souriais alors en se présentant elle aussi: B.Soul ... un très joli prénom. Je continuais à lui parler, lui demandant comment elle avait pu se noyer alors qu'elle se débrouillait si bien avant. Elle me répondait que c'était du à une blessure qu'elle s'était faite il n'y a pas longtemps. On continuait à discuter alors de tout et de rien, lorsqu'elle pu enfin se relever sans chanceler.

Je vis alors de nouveau sa cicatrice à l'aine, sans pour autant lui montrer que je l'avais remarquer. Je déviais alors de sujet sur son tatouage qu'elle avait sur le dos, en lui disait que je le trouvais joli et en lui demandant ce qu'il représentait. Je n'eus malheureusement pas le droit à une réponse puisque j'entendais dans mon dos une voix grave et menaçante s'adressant à moi le "petit con de junkie". Je me retournais pour voir de qui il s'agissait lorsque je remarquais que c'était le vigile qui m'avais surpris plus tôt sur le toit où j'étais tranquillement posé. Je m'étais pas rendu compte qu'il était si grand et large en fait ...

Sous le regard effaré et effrayé de B.Soul, je la pris sur mon dos et commença à courir en direction de la sortie, afin d'éviter la leçon que me devait ce grand gaillard. B.Soul ne criait ni même me tapait dessus pour savoir pourquoi il fallait que je la porte pour courir. Je ne savais pas si elle avait toutes ses forces après s'être noyée et après avoir reçu un choc électriques d'une grande puissance, donc autant ne prendre aucun risque.

Je courait aussi vite que je pouvais à travers les couloirs du bâtiments de la piscine, en suivant les directives de ma compagnonne qui connaissait surement mieux les lieux que moi. Je devinais qu'elle devait être fatiguée puisque je reconnaissais les couloirs qui nous menèrent ... au toit. Il fallait qu'on atterrissent dans l'endroit sans échappatoires. Mais bon c'était surement l'endroit où ce mec viendra pas nous chercher de suite. Je posait doucement B.Soul au sol, puis la laissa se poser sur le rebord en béton du toit. Je me rendais compte qu'il était presque 20h00 et que la faim couplée à la fatigue de ma course , me donnait envie de me taper une bouffe. Malheureusement rien à se mettre sous la dent. Je lui dis alors en rigolant :

- "J'espère que t'as pas faim parce que le temps que mon pote le vigile se lasse de me chercher des noises on va rester là un petit bout de temps"

J'enlevais mon sweat pour le lui passer ... puis je me rendis compte trop tard qu'elle avait l'occasion de voir les cicatrices qui parcouraient mes bras ... ce qu'elle ne manqua pas de faire... Oups ...

"Ah euh ... je m'appelle Massive Sound, ravi de te rencontrer malgré les circonstances ... et puis évidemment que j'allais pas te laisser te noyer quand même ça tombe sous le sens"

Je le regardai avec un petit sourire, Massive Sound... Moi qui pensais avoir un prénom hors du commun, je ne suis plus la seule.
Le jeune homme émit un me demanda mon prénom sans attendre. Notre conversation se touna donc vers la cause de ma noyade si innatendue que je lui expliquai briévement. Je me leva non sans eine et continuai l'air détaché notre discussion, je sentais le regard de Massive fixer ma cicatrice pourtant peu visible; il sentit sans doute mon gêne car il reporta son attention sur mon taouage qu'il complimenta en demandant ses origines. J'allai lui répondre mais l'arrivée fracassante du vigile coupa mon élan, il hurlait hargneusement contre Massive qui le regardait blasé.

Je ne comprennais pas trop ce qui ce passé autour de moi, et puis niveau capacités de réflexion j'étais proche du 0%. Mon corps tout entierme faisait souffrire, alors c'est contester que je laissa Massive me prendre sur son dos et commençer une course poursuite à travers le lycée.
Sa vitesse me faisait haluciner, le jeune homme me demanda de lui indiquer le chemin d'un endroit sûr. J'ai fais vite mon choix, et lui indiqua tels couloir et tels escaliers pour terminer... sur le toit. Ouais bon au moins c'est le dernié endroit ou ce demeuré irait nous chercher. Massive me regardait l'air de dire "c'est ça ton endroit sûr ?" et me balança :

"J'espère que t'as pas faim parce que le temps que mon pote le vigile se lasse de me chercher des noises on va rester là un petit bout de temps"

Ah... C'est vrai que je commence à avoir faim moi et le jour commencçait à décliner. Naturellement, Massive enleva son sweat pour me le passer, c'est que je suis toujours en maillo moi. Mais je n'ai pas du tout frois, à vrai dire avec mon pouvoir je peux faire monter la température de mon corps...
J'examinai mon interlocuteur; mon coeur s'accéléra, il avait le long de ses bras des cicatrices plus ou moins récentes ainsi que sur son torse si fin... Je posai instinctivement la main au bas de mon ventre, là ou je trouve ma cicatrice. c'est tellement horrible. Comment s'est-il fait ça ? Mon orreile droite me brûlait, j'avais l'impression que ma key réagissait face à ce mec... est-ce que lui aussi ?...

Je devais tirer une drôle de tête avec mon moment d'absence car Massive parut gêné et mon tenda son vêtement pour me presser de lui prendre.
Je lui repoussa doucement en lui souriant.

"Je n'en ai pas besoin tu sais, et puis tu n'as pas à avoir honte de ça [montre les cicatrices de Massive] Je ne vais certainement pas te juger sur ça..."

"Pas besoin", on est en hiver, je suis à moitié à poil mais je n'ai pas froid. LOGIQUE ! Massive me regardait perplexe et remis son sweat sans rien dire. Je m'avança vers le bord du toit pour voir ce que faisait le vigile, RAS. Je regarda le soleil se coucher; éclairant au passage de rose et d'or les paysages aux alentours. Tout semble si paisible pourtant tous mes sens étaient en alerte. Q'est-ce que cache ce mec ? J'ai vraiment besoin de le savoir. Je me tourna vers le jeune homme, les sourcils froncès.

"Il te veut quoi le vigile; au juste ? "

Un sourire s'étirait sur ses lèvres et il s'assit en étirant des jambes devant lui. Il me fit signe de le rejoindre...

Je me sentais d'abord gêné, du fait qu'elle ait vu cette partie de moi que je considérait comme intime, puis ensuite coupable, du fait de voir son expression lorsqu'elle les vit. En plus elle a une cicatrice semblable a son ventre. Je détournais le regard et lui tendais mon sweat. Elle me répondit alors en souriant :

- "Je n'en ai pas besoin tu sais, et puis tu n'as pas à avoir honte de ça [montre mes cicatrices] Je ne vais certainement pas te juger sur ça..."

Je me tournais alors vers elle d'un air surpris. Le fait qu'elle m'aie fait remarquer qu'elle n'avait pas besoin d'un sweat alors qu'on était en plein mois de décembre, qu'elle se promenait à moitié à poil et qu'elle était encore trempée m'avait étonné. Mais bon si ça la gênait pas tant mieux, j'aurais moins froid. Elle se dirigeais vers le bord du toit, surement pour voir si le vigile s'en était aller ou s'il continuait toujours à me chercher.

Alors que je me dirigeais vers le bord du toit où le froid glacial n'allait pas m'embêter, j'entendis sa voix s'adresser à moi. Je me tournais vers elle et vit qu'elle fronçait des sourcils en me demandant :

- "Il te veut quoi le vigile au juste ?"

Je souris en pensant à ce que je pourrais lui raconter. Et au moins ça éviterait pour un petit moment le sujet des cicatrices. Je m'adossais alors contre la porte en fer que j'avais pris soin de "fermé" avec un tuyau. Je la regardai et lui fis signe de me rejoindre. Elle s'assit alors à coté de moi et je commençais à lui raconter, ce pourquoi le vigile me poursuivait-il.

Après lui avoir expliqué que le vigile était surement aigri que je puisse sauter plus de cinq mètres sans me faire mal mais en faisant un cratère à la place et que je devais courir aussi vite qu'un joueur olympique, on commençait à aborder tel et tel sujet. Vint, bien évidemment, le moment gênant où on a plus rien à se dire. Ce moment tournais autour de 22h00. deux heures à parler de nos vies. Je savais même pas qui était cette fille et je lui parlais comme ça. Normal quoi ...

Je me levais alors, la faim tiraillant me tripes et lui adressa un air interrogateur :

- "Dis vu l'heure y'a plus aucun resto' d'ouvert ... ça te dit un kebab ?"

Ouais je sais la classe ... Mais j'avais pas d'autres choix. J'avais trop faim et on habitait trop loin de chez moi. Et j'allais pas lui demander où elle habitait. Elle se levait enfin au moment où j'avais réussis à tordre le tuyau en fer afin d'ouvrir la porte "scellée". On descendait les marches de la piscine en faisant attention à ne pas rencontrer d'imprévu en route.

Une fois dehors, je la vis qui continuait de regarder mon t-shirt avec les sourcils légèrement froncés. Vu que de toute façon j'étais grillé et que on allait faire de la route, je me tournais vers elle lui dit d'un air sérieux :

- "Je sais que tu as vu mes cicatrices ... en même temps de mauvais et de bons souvenirs ... mais bon les dames d'abord, elle vient d'où la tienne ?"

Elle n'avait même pas l'air surpris. Elle faisait tout pour éviter mon regard et mit le plus de temps possible pour faire semblant de chercher ses mots.

Peut-être qu'elle a vécu ce que j'ai vécu ...

Je m'assis à ses côtés, il m'expliqua non sans une pointe d'ironie sa grande aventure avec le vigile, son saut étrangement bien réceptionné même un peu trop au goût du mec, leur couse poursuite et enfin son arrivée dans les gradins de la piscine.
J'imaginais la scène, c'est assé magistrale. Je ris doucement puis nous parlâmes de tout et de rien comme si notre situation était tout à fait naturelle. Au bout de deux heures qui ont défilées térriblement vite à mes yeux; Massive Sound se leva et me dit, les mains dans les poches :

"Dis vu l'heure y'a plus aucun resto' d'ouvert ... ça te dit un kebab ?"

Ouais, c'est vrai qu'il commence à ce faire tard, nous descendîmes le bâtiment et j'attrapa ma veste restée dans les gradins, pour ensuite terminer devant le lycée. Tout se passai dans un silence pesant et je n'arrivais pas à m'empêcher de penser à ses cicatrices, d'ou elles viennent, pourquoi...
Je ne devais pas être très discrète car M.S se posa devant moi et me dit :

"Je sais que tu as vu mes cicatrices ... en même temps de mauvais et de bons souvenirs ... mais bon les dames d'abord, elle vient d'où la tienne ?"

Son regard était profond, comme s'ils s'attendait à quelquechose de spécial. Alors, comme ça il la vu... Je souris à moi-même. Comment allai-je expliquer à un inconnu la plus sombre et dangereuse partie de moi ? Malgrè le temps qui s'écoulait, le jeune homme attendait sans rien dire ma réponse. Après tout... Je n'ai plus rien à cacher. Mon regard croisa le siens, et je commença mon récit...

" J'avais 11 ans, enfin je crois à cette époque je n'étais même pas sur de ma propre existence en tant qu'être humain, tout ce dont j'étais consiente, c'était les ordres que l'on me donner. Je me souviens très bien que mon but était de tuer un diplomate très important sans laisser de traces. Le soir était tombé et je m'infiltai sans difficulter jusqu'a la chambre de l'homme que je tua sans remords.
Je n'avais pas prévu que dans le couloir m'attendait un homme de mon "espèce". Sous l'effet de la surprise je n'avais pas réagis, alors il me blessa profondement dans l'aine. Je ne sais plus très exactement comment mais j'ai réussi à l'achever et à partir. "

A vrai dire je savais très bien comment; tous mes souvenirs sont clairs. M.S me regardait en coin, l'air de rien. Ca m'énerve, je n'arrive pas à le cerner ce mec, sous ses airs de "je reste cool"..... Bref passons.
Je posa ma main sur son bras, le sourire aux lèvres.

"Alors, et toi ?"

J'étais bien décidée à le comprendre... sous tous kles angles.

Elle commençait donc à me narrer son histoire : de comment elle s'est faite utilisée au moment où elle tua son geôlier. Qu'elle tua sans peine d'ailleurs. Ensuite un Key arrive et elle lui fait la peau aussi ... Assez court comme histoire mais assez claire aussi.

Je marchais à côté d'elle attendant le moment où elle me poserais la question, sachant qu'elle le ferait. Et bingo ! l'instant d'après elle s'accrochait à mon bras :

- "Alors, et toi ?"

Je pris alors une inspiration profonde avant de me lancer :

- "Mes cicatrices ... ben au commencement je vivais tranquille avec ma famille tu vois ... jusqu'à mes neuf ans je crois on vivait comme une famille normale. Jusqu'au jour où on a compris que j'avais un don ... si on peut appeler ça un don ... A ce moment là ça a été survie pour ma pomme. J'ai beaucoup été aidé jusqu'à être mûr. Assez mûr pour quitter la maison et survivre pour trouver PI. Ce que personne ne sait sauf trois personnes et bientôt quatre, c'est que j'ai été capturé pendant deux semaines par le gouvernement des Royaume-Uni ... d'où mes cicatrices. Je n'ai même pas tué ces enfoirés. En revanche leur complexe a prit cher ... imagine 30 hectares de bâtiments de recherche sur les Keys réduit à l'état de poussière. C'est aussi à ce moment là que j'ai découvert mon potentiel destructeur. Enfin bon ... depuis je vis mieux"

Je me tournais vers elle lui adressa un grand sourire sincère, qui ne l'était pas. Je détournais alors le regard, une larme coulant le long de mon visage. Elle serra alors la pression à mon bras, puis nous marchâmes pendant encore un petit moment, peut-être 20 minutes peut-être plus sans parler.

A ce moment je me tournais vers elle et lui demanda

- "Et sinon t'as encore de la famille en vie toi ?"

Son regard devint noir lorsqu'elle me répondit ...

"Mes cicatrices ... ben au commencement je vivais tranquille avec ma famille tu vois ... jusqu'à mes neuf ans je crois on vivait comme une famille normale. Jusqu'au jour où on a compris que j'avais un don ... si on peut appeler ça un don ... A ce moment là ça a été survie pour ma pomme. J'ai beaucoup été aidé jusqu'à être mûr. Assez mûr pour quitter la maison et survivre pour trouver PI. Ce que personne ne sait sauf trois personnes et bientôt quatre, c'est que j'ai été capturé pendant deux semaines par le gouvernement des Royaume-Uni ... d'où mes cicatrices. Je n'ai même pas tué ces enfoirés. En revanche leur complexe a prit cher ... imagine 30 hectares de bâtiments de recherche sur les Keys réduit à l'état de poussière. C'est aussi à ce moment là que j'ai découvert mon potentiel destructeur. Enfin bon ... depuis je vis mieux"

Sa voix se cassait au fur et à mesure qu'il avançait dans son récit , je ne pus rien dire, rien ne sortait de mes lèvres pour mui exprimer une quelquonques émotions.
Il me souria, un sourire crispé. J'accentuai la pression de ma main sur son bras en guise de soutien mais ne dis rien. Je sais que l'on ne peut pas dire grand chose pour calmer ce genre de douleur qui déchire le coeur.
Nous marchâmes sans rien dire; parfois le silence en dit long sur la pensée des Hommes, puis au bout d'un moment Massive Sound cassa le silence :

"Et sinon t'as encore de la famille en vie toi ?"

Ces mots résonnèrent dans ma tête comme un douloureux écho. Si au moins j'avais eu une famille, unevrai famille. Mais non, il n'en était rien.
Je levais vers le jeune homme un regard dur et froid:

" Je n'ai plus de famille et ça n'a aucune importance. "

Je ne pus me retenir plus longtemps et lui rétorqua :

"Tu es un key, non ? "

- "Je n'ai plus de famille et ça n'a aucune importance."

Ça a le mérite d'être clair. Au moins j'étais pas seul séparé de sa famille. Aussi sec elle me demanda :

- "Tu es un Key, non ?"

Une sueur froide parcourue mon échine, un vent froid accentuant ma sensation de malaise. Elle continuait de me fixer d'un air interrogateur. Dans la panique je sortis mon paquet de cigarettes, tentant de gagner du temps. D'ailleurs je tente d'allumer le filtre et recrache la fumée horriblement dégueulasse d'un coup en toussant. J'en sortis une autre en la mettant droite cette fois et en lui disant en souriant nerveusement :

- "Si je te le disais je devrais te tuer après."

Ma remarque n'eut pas l'effet escompté et alors qu'elle continuait de me fixer d'un air impassible, je tirais des lattes énormes de ma clope, la finissant en moins d'une minute, obligé d'en sortir une autre je lui dis d'un ton plus sérieux :

- "Oui inspecteur j'en suis un. Comme environ dix pour cent de la population de cette île d'après un bouquin de la bibliothèque. C'est pas nombreux vraiment ! ... Bref et toi si tu demandes c'est que t'en est une tu contrôles quoi ?"

Ma clope sautillait entre mes lèvres au fur et à mesure que je souriais et tirais des lattes, recrachant la fumée dans un ciel devenu noir de jais ...

Le jeune homme chercha apparament son paquet de clopes sur lui et en tira une pour l'allumer... à l'envers, Ma question devais le rendre très nerveux dis donc... j'esquissait un petit sourire sans rien dire.
J'attendais sa réponse pendant qu'il alluma une autre cigarette.

"Si je te le disais je devrais te tuer après."

Ouis mais encore ? Cette phrase me fit ni chaud, ni froid; elle me prouva juste que j'avais raison sur mon intérogation.... Mon regard restait impassible devant Massive Sound qui commencait à drôlement strésser, il termina sa clope dans une dernière latte et me dis avec une pointe d'ironie :

"Oui inspecteur j'en suis un. Comme environ dix pour cent de la population de cette île d'après un bouquin de la bibliothèque. C'est pas nombreux vraiment ! ... Bref et toi si tu demandes c'est que t'en est une tu contrôles quoi ?"

Il reprit encore une clope et la calla entre ses lèvres et me fit un magnifique sourire, une fine fumée s'échappait de celle-ci....
Amusée par ce drôl de personnage, je lui rendis un sourire mutin et me pencha pour attrapper un bout de verre, il brillait entre mes doigts, Massive Sound changea imédiatement d'expression, ses yeux s'exorbitèrent quand il me vit me trancher les veines sous ses yeux.
Il m'attrappa le bras comme pour arrêter l'émoragie, ridicule. J'éclatais dans un grand rire sonore puis, je me concentra et le sang cessa auccitôt de couler sur ma peau blanche. Ni vue, ni connue ! Je venait de lui dévoiler mon pouvoir, enfin pas tout ce qui va avec . . .
Massive Sound me regardait perplexe et je me mis sur la pointe des pieds pour les murmurer :

"On ne meurt pas en s'ouvrant les veines."

Je savais que ma vois était sombre et caverneuse, car c'est ma vérité.
Je souris timidement vers le pauvre Massive et lui demanda à son tour quel était son pouvoir.

Ce qui suivit était plutôt ... déconcertant. J'écrasais ce que je pensais être ma dernière cigarette de la soirée pendant qu'elle même se baissait pour ramasser je en sais quoi. Quand elle s'était redressé, elle tenait un bout de verre à la main en tendant son bras devant elle, poignet dirigé vers le ciel. Puis elle s'entailla la veine d'un coup sec. A ce moment je lui pris le bras avec panique pour essayer de stopper l'écoulement du sang, mais au lieu d'avoir mal B.Soul rigolais comme une folle. Je sentis alors le sang non pas se déverser mais rentrez dans la plaie. Très étrange comme sensation ...

Une fois le sang aspirée elle me montre son poignet où on pouvait voir une trace fine, semblable à une ride de peau. Alors que j'étais toujours abasourdi par ce ... spectacle, elle se mit sur la pointe des pieds et cala sa tête sur me épaules pour me murmurer à l'oreille :

- "On ne meurt pas en s'ouvrant les veines."

Cette réplique me laissa de marbre. J'avais maintenant un peu peur de cette fille sexy en maillot de bain qui se coupe les veines et avec une voix de tueuse en série. Mais après tout elle avait pas l'air méchante, en plus elle me souriait d'un air timide. L'instant d'après j'entendis sa question qui me demandait quel était mon pouvoir. Je pris une nouvelle cigarette dans mon paquet quasi vide, et chercha mon briquet sans le trouver. J'ai du le laisser tomber quand elle ... euh ... m'a démontrer que son pouvoir est utile ... enfin bref, je cala ma cigarette entre mes lèvres et lui dis avec un sourire :

- "Observe ..."

Je tendis ma cigarette avec mes lèvres de façon à ce qu'elle soit droite, puis je mis chacun de mes index à environ cinq centimètres à gauche et à droite du bout de la clope, et enfin me concentra ... Un arc électrique jaillit et vint joindre mes deux doigts, brulant le bout de ma cigarette, ce qui me permit de tirer une bouffée de tabac réchauffant ma gorge. Je me tournais vers elle et lui dis de nouveau :

- "Je peux faire la même chose mais de la taille d'un immeuble de vingts étages ... en tout cas j'ai jamais oser au-delà ..."

Elle n'avait quasi pas bronchée lorsque je lui avais montré mon astuce pour allumer une cigarette sans briquet, mais elle avait fait les yeux ronds lorsque je lui avais dis pour l'histoire de l'arc électrique d'un taille d'un immeuble. En même temps je la comprends ça doit être impressionnant.

Bizarrement, la démonstration de notre pouvoir à l'autre avait détendue l'atmosphère et on se parlait maintenant sans trop de gêne. On marchait finalement sans but précis, on avait oublié le kebab, et perso j'avais j'avais plus trop faim depuis sa démonstration sanguine. Je vis avec étonnement que l'on était revenue à notre point de départ : la piscine. Je la regardais avec un sourire puis courus vers l'immeuble avec la ferme intention d'aller me baigner.

Je voyais des chaînes bloquées la porte mais un bon coup de pieds et tout ça s'en va ... à nous l'eau dégueulasse des piscine à trois heures du matin ...

Massive Sound attrapa une cigarette qu'il mit entre ses lèvres, sur le coup je pensais qu'il se foutait de moi mais me tus, perplexe face au comportement de mon compagnon. Cependant, il commençait à capter mon attention quand il posa ses index de chaque côtés de sa clope, quelques secondes après une vive lueur en sortit et alluma le tabac...
Je levai les yeux vers lui, voilà on est au courant pour nos pouvoirs respectifs, rien de bien impréssionant après nos vies de keys j'ai bien envie de vous dire...

"Je peux faire la même chose mais de la taille d'un immeuble de vingts étages ... en tout cas j'ai jamais oser au-delà ..."

J'arcqua un sourcil et imagina la scène assée... impréssionante. De mon côté, je préféra me taire sur mes explois criminels... Faire exploser plus de 150 hommes en mêmes temps, n'est pas je pense une chose dont je peux me vanter... Question de morale...
Nous marchâmes encore un moment en parlant comme si on était de vieux potes, notre confession a en quelques sorte rapproché nos pauvres âmes, et puis la compagnie de M.S m'était plutôt agréable. Nous nous retrouvâmes face aux grilles de la piscine et vu le regard de mon ami, je compris vite qu'il avait envie de faire trempette... Et nous voilà en moins de deux secondesdevant l'eau sombre de la piscine.

"Attends, tu veux vraiment te baigner ? Pour moi ce n'est pas un problème mais.... il fait froid tu sais."

Pour seule réponse, Massive Sound se mit en sous vêtement et plongea dans l'eau glacée... Je sourirs et le suivis; le contact de l'eau froide me mordit la peau... Je fit monter la température de mon sang un deux trois Perfect.
Je jetta un coup d'oeil mesquin à mon compagnon et lui attrapa la main :

"Bon, tu me fais confiance ? on va faire un jeu ! "

Il me sourit avec un petit air de je ne sais quoi genre "comme si j'avais peur." Je lui mordis le bout de l'insex gauche et lécha une goute de sang qui venait de sortir. Massive eut un mouvement de recul pour regarder une plaie qui avait disparut.
Le goût cuivré du liquide sombre emplie mon palais, je nagea vers lui sur de moi :

" O négatif n'est-ce pas ? "

Dans l'obscurité je ne pus voir son expréssion, juste entendre un légé rire que je pris pour une aprobation... Dans le mille bibi ! Puis je m'approcha de lui, il était tout frissonant. Je me doutais bien que cette baignade n'était pas une si bonne idée. Je soupira mi inquiète et mi en colère.

"Bon viens on sort, je t'aurais bien réchauffé mais te prendre dans mes bras dans cette situation c'est... gênant tu vois... Aller viens..."

Mais . . . Car il y a toujours un mais....

Une fois entrés nous nous tenions devant la piscine à l'eau gelée, moi tout sourire, B.Soul avec un léger air inquiet :

- "Attends, tu veux vraiment te baigner ? Pour moi ce n'est pas un problème mais.... il fait froid tu sais."

"Rien à foutre" ais-je pensé dans ma tête ! En deux secondes j'enlevais mes fringues pour ne laisser que mon boxer et à al troisième je plongeais la tête la première dans l'eau glacée ... j'avoue qu'elle est froide. Elle plongea quelques secondes après en frissonnant puis encore quelques instants après ne frissonna plus, surement son pouvoir je pense ... pratique quand même.

Je faisais la planche à côté d'elle lorsqu'elle me regardait avec un air de défi mêlé d'envie de jouer :

- "Bon, tu me fais confiance ? on va faire un jeu ! "

Je lui souris en me redressant dans l'eau avec un air du style "vas-y étonne moi !". Elle me prit alors la main puis me mordilla le bout du doigt. Le contact de ses lèvres et de sa langue sur ma peau m'aurait bien excité si une douleur fugace ne m'avait pas transpercé le doigt à cet instant. Elle lâcha ma main en "savourant" la goutte de sang qu'elle m'avait prise. Je regardais mon doigt, à présent guéri grâce à ce pouvoir lorsqu'elle me dit dans la pénombre :

- "O négatif n'est-ce pas ?"

J'arrêtais de fixer mon doigt et la regardais avec un air ébahi et joyeux. Cette fille est géniale. Je laissais échapper un petit rire qui a du lui signaler qu'elle avait raison puisqu'elle sourit aussitôt. Elle me frôla alors le bras et du sentir que je me les caillais car elle me dit aussitôt avec un air désapprobateur :

- "Bon viens on sort, je t'aurais bien réchauffé mais te prendre dans mes bras dans cette situation c'est... gênant tu vois... Aller viens..."

Elle avait dit cette phrase en virant au rouge, et à mon avis c'était pas à cause de son pouvoir. Alors qu'elle commençait à faire des brasses pour sortir de l'eau je fermais les yeux et me concentrais ... sur mon cœur ... le cœur délivre de l'adrénaline et l'adrénaline donne chaud ... 130 Battements par minutes ...145 ... 160 ... 190. Assez pour avoir chaud ... voir un peu trop chaud. Je rouvrais les yeux et me concentrais de nouveau, je créais alors une arc électrique au dessus de ma tête ressemblant à une auréole.

Alors qu'elle touchait le bord de la piscine, je lui tapotais l'épaule et lorsqu'elle se tourna je lui souriais à pleines dents en lui disant :

- "Les anges sont immortels n'est-ce pas ?"

J'éclatais alors de rire en faisant disparaître l'arc électrique. Elle me rejoignit l'instant d'après. Ça a bien durer cinq minutes, un rire franc et joyeux. J'adorais ça. Une fois calmé je m'approchais d'elle et lui souffla à l'oreille :

- "Regarde je vais te montrer un truc"

Je me mis derrière elle et la pris enter mes bras ferma les yeux puis me concentra une nouvelle fois. Son cœur battait la chamade ... normal en même temps : un mec l'enlace sans raison apparente, y'as de quoi s'emballer. Je me concentrais donc et plus particulièrement sur l'électricité statique nous parcourant. Assez d'électricité statique peut écarter le fer présent dans l'eau et donc écarter l'eau en elle même. Et vu comment cette eau est chlorée elle doit être remplie de fer comme pas possible.

Je me concentrais toujours et écarta l'eau autour de nous, nous laissant dans un tube d'air entouré d'eau, je rouvrais les yeux et lui souffla :

- "J'te jure que Moïse a rien à voir la-dedans"

A ce moment elle se tourna vers moi ...

Je nageais vers le bord de la piscine quand Massive Sound me tapota l'épaule. Quand je me tourna vers lui, il me regardait tout fière, grand sourire aux lèvres et... Une auréole lumineuse au dessus de la tête.

"Les anges sont immortels n'est-ce pas ?"

Il était... choupi comme ça. Il fit disparaître l'auréoleet se mit à rire comme un enfant. Je le regardais sourire en coin, et ne tarda pas à la suivre. Quelques minutes de joie ne fait pas de mal n'est-ce pas, et puis c'est vrai qu'il ressemblait à un ange comme ça.
Son rire s'arrêta et M.S se mit derrière moi l'air de rien et m'entoura de ses bras :

"Regarde je vais te montrer un truc"

Le contact de sa peau accéléra mon rythme cardiaque; non pas que j'avais peur de cet homme mais ce contact même s'il n'était pas intéréssé me gêna un peu.... tout à fait légitime, non ?
Au bout de quelques secondes, l'eau qui nous entourait se retracta, on pouvait dire en quelques sort que l'on se retrouvait prisonniers de l'eau chlorée...

"J'te jure que Moïse a rien à voir la-dedans"

Il me le dit dans un murmure qui me fit frémir. Puis, sa phraseme fit doucement rire, un rire silencieux qui soulèvre en rythme saccasé mon corps à chaque éclats de rires retenus.
Je me tourna vers lui, plus mesquine que jamais :

"Si peu . . . Et tu sais changer l'eau en vin ? "

Je souris de toute mes dents, l'air provocateur.

- "Si peu . . . Et tu sais changer l'eau en vin ?"

Sa question me fit sourire. Je lui répondis, l'air de rien :

"J'ai eu beau demander à Google, il a jamais voulu me donner la formule."

L'expression de son visage était mitigée entre joie et un air de défi. J'annulais peu à peu mon pouvoir, jusqu'à ce que l'on se retrouve de nouveau immergés dans l'eau. Avec un sourire, je plongeais dans l'eau, pour admirer le carrelage de la piscine, B.Soul me rejoignit quelques instants plus tard. J'ouvrais enfin les yeux sous l'eau. Elle était vraiment magnifique avec ses chevuex rouge sang, ondulants dans l'eau.

Alors que dans un élan désireux je me raprochais d'elle, les lumières de la piscine s'allumèrent toutes d'un coup. Toujours au mauvais moment. Je remontais à la surface en même temps que B.Soul pour me rendre compte que c'était le gardien qui était responsable de l'allumage des lumières, cet enfoiré lâche pas l'affaire.

Je remonte donc sur la terre ferme, B.Soul s'aggripant au bord et me dirigeais vers le gardien en restant quand même à bonne distance :

- "Monsieur désolé d'avoir abîmée l'eau de votre piscine mais une fois pour toutes : est-ce que je pourrais savoir ce que j'ai fais de mal pour m'attirer votre mécontentement ?"

A part que je défoncé un par terre en béton de devant la piscine, j'étais innocent. Il sortit alors son taser de sa poche (décidemment il adore les tasers sur cette île) et le pointa vers moi :

- "Vous avez désobéïs à la loi et abîmé une propriété de ce gouvernement. Au nom de la loi qui régie cette île, je vous place en garde à vue pour destrcution de bien public et pour refus face à l'autorité !!"

En plus d'être un gros sac ce mec était un idiot.

- "Monsieur je vous conseille de pas appuyer sur la détente si vous voulez pas finir à l'hôpital. Un de vos collègues à déjà tenté le coup et il a pas aimé la suite.

Une voix féminine parla derrière moi ... une voix plutôt rauque d'ailleurs ...

"J'ai eu beau demander à Google, il a jamais voulu me donner la formule."

Je souris à mon tour... C'est qu'il a de la répartit dîtes moi ! Peu à peu, l'eau revint autour de nous. Massive plongea, je le regardais s'éloigner perplexe avant de le rejoindre.
Son corps semblait plus élancé dans l'eau, presque félin... l'idée de cette comparaison me fit rougir. [Ahem]
Il me regardait sans rien dire. Un regard étrange et persistant, que le silence de l'eau rendait encore plus ambigu, puis Massive s'avança vers moi . . . Il n'eus le temps de m'atteindre car soudain, une lumière violente nous aveugla. Que ce passe t'il ?
Je bus la tasse dans un moment d'angoisse, puis nagea vers la surface.
Massive était déjà à terre, face au gardien. Encore... J'étais agripée au bord de la pisicine, jettant sur la scène un regard sombre. Pourquoi tant d'enmerdes ?

"Monsieur désolé d'avoir abîmée l'eau de votre piscine mais une fois pour toutes : est-ce que je pourrais savoir ce que j'ai fais de mal pour m'attirer votre mécontentement ?"

*

Oh rien... Juste le fait que l'on pénétre dans une propriété privé sans autorisation, que Massive à bousillé le sol et qu'on est poursuivit pour délit de fuite et non respect d'un représentant de l'autorité... Ouch vu comme ça... Mais le gardien ne semblait pas d'humeur ni à plaisenter, ni à conversser...

"Vous avez désobéïs à la loi et abîmé une propriété de ce gouvernement. Au nom de la loi qui régie cette île, je vous place en garde à vue pour destrcution de bien public et pour refus face à l'autorité !!"

Je laisse tomber ma tête sur le goudron face à tant de stupidité... C'est que l'on est tombé sur le champion du monde... On devrait l'appeler Navarro tiens... Je remarqua qu'il tenait dangereusement son taser vers Massive... Ca va ma tourner, il faut que j'intervienne... Je me sors lentement de l'eau, la colère bout en moi... De la colère et de l'angoisse... Il faut que je me contrôle sinon . . . Je m'avance doucement...

"Monsieur je vous conseille de pas appuyer sur la détente si vous voulez pas finir à l'hôpital. Un de vos collègues à déjà tenté le coup et il a pas aimé la suite.

Elle monte, vite trop vite.. Puis sa retombe. J'ai gagné ? La force me manque . . .

"Vous feriez mieux d'écouter mon ami monsieur, même si ce cancre vous a manquez de respect. Je m'excuse d'une telle attitude. "

Ma voix sonne grave à mes oreille, je souris pour ne pas effrayer mon interlocuteur, qui me regarde béat.

"Eh bien, euh enfin, mademoiselle je..."

J'attrape Massive par le bras et l'entraine vers la sortit en attrapant nos fringues au passage.

"Merci beaucoup monsieur ! et bonne soirée !"

J'entraine Massive dans ma course, il ne bronche m^me pas. Enfin sortit de la pisicine, je me tourne vers lui et le frappe de mes poings sur son torse.

"NON MAIS TU IMAGINES LA PEUR QUE J'AI EU BORDEL ?! CA NE MARCHE PAS COMME TU LE VEUX TU SAIS, PARFOIS FAUT SAVOIR SE TAIRE ET LAISSEZ PASSER, TU CONNAIS LA DIPLOMATIE ? IMAGINE CE QUI AURAIT PU T'ARRIVER !"

Je pleurs de tout mon être en hurlant ma douleur sur lui, j'ai besoin de me vider de mon angoisse...

- "Vous feriez mieux d'écouter mon ami monsieur, même si ce cancre vous a manquez de respect. Je m'excuse d'une telle attitude. "

B.Soul avait quitté l'eau et aggripa mon épaule. Elle sourit mais je sentais à la pression sur mon épaule qu'elle stressait un peu. Le gros m'a fait sortir de mon admiration envers les attributs de la jeune femme :

- "Eh bien, euh enfin, mademoiselle je..."

B.Soul attrapa cette fois mon bras, m'entraînant vers la sortie en prenant nos affaires au passage. Je n'entendis pas ce qu'elet dit ensuite, occupé à dire au revoir au gardien d'un signe de la main. Une fois rendu dehors je réprimais un fou rire pour ce qui venait de se passer lorsque d'un coup B.Soul se tourna vers moi et commença à taper mon torse en hurlant à pleins poumons

- "NON MAIS TU IMAGINES LA PEUR QUE J'AI EU BORDEL ?! CA NE MARCHE PAS COMME TU LE VEUX TU SAIS, PARFOIS FAUT SAVOIR SE TAIRE ET LAISSEZ PASSER, TU CONNAIS LA DIPLOMATIE ? IMAGINE CE QUI AURAIT PU T'ARRIVER !"

Elle pleurait. L'envie de rire disparue de suite elle. Elle continua un petit moment, sanglotante, pleurante tapotant mon torse de ses poings. Je regardais le ciel. Que d'étoiles ce soir. Lorsqu'elle avait terminée je pris ses mains dans les miennes :

- "Moi aussi j'ai eu peur tu sais mais j'aime avoir peur. Ca me fait sentir vivant et libre. Oui je connais la diplomatie et c'est al diplomatie qui m'a fait avoir ça ...", je montrais mon torse bourré de cicatrices et repris avec un sourire : "Et puis ce qui aurait pu m'arriver c'est qu'après qu'il m'ai tiré dessus avec son Tazer, je me transforme en ampoule à taile humaine et que vous ayez vos cheveux qui se dresse sur vos têtes ..."

Elle redressa la tête, ce qui me fis rougir. Même les yeux rouges pleins de larmes elle était belle. Je m'écartais d'elle et lui tourna le dos en admirant la rue déserte et ce ciel magnifique :

- "Je m'excuse quand même si je t'ai fait peur. Je fais ça tout le temps donc si ça t'arrive de me recroiser ben il arrivera surement la même chose."

Je me tournais vers elle avec un sourire radieux en me rhabillant.

- "Belle soirée n'est-il pas ?"

"Moi aussi j'ai eu peur tu sais mais j'aime avoir peur. Ca me fait sentir vivant et libre. Oui je connais la diplomatie et c'est al diplomatie qui m'a fait avoir ça ...", Il me montra son torse tuméfié et reprit en souriant: "Et puis ce qui aurait pu m'arriver c'est qu'après qu'il m'ai tiré dessus avec son Tazer, je me transforme en ampoule à taile humaine et que vous ayez vos cheveux qui se dresse sur vos têtes ..."

Je le regarde sans vraiment bien saisir, il rougit brusquement, tenant encore mes mains entre les siennes... Je ne dis rien, apparament, il est partit pour prendre toute la conversation. Puis il s'éloigne de quelques pas, son dos me faisant face.

"Je m'excuse quand même si je t'ai fait peur. Je fais ça tout le temps donc si ça t'arrive de me recroiser ben il arrivera surement la même chose."

Oh et avec moi ça sera pir penai-je ironique, J'écoutais ce mec comme une gosse intriguée, il se retourna vers moi, radieux.

"Belle soirée n'est-il pas ?"

Je le fixais quelques secondes avant de lever mon visage vers le ciel nocturne. Les étoiles brillaient sur un fond de soie noir, comme des milliers de diaments.

"En effet, il n'y a rien de plus précieux."

Je m'avance vers lui en souriant, je m'arrête lui fais une bise sur la joue en lui murmurant "à bientôt pseudo Moise". Puis, je continue ma route dans la rue déserte, ma silhouette peu à peu engloutie par l'obscurité de la nuit.