4 - Hôpital.

La seule image qui me reste était le corps de l'amour de ma vie qui s'écroule sur le sol. Le seul son qui résonne encore dans ma tête et le bruit sourd de son crâne heurtant le parquet froid.
Affolé, je ne sais plus quoi faire, plus quoi penser... Celons l'infirmière, elle devrait déjà être sur ses jambes et me parler. Me rassurer... Sa voix me manque. La seule chose que je vois et que j'entend maintenant et le corps inanimé de Mika et sa respiration lente et douloureuse. Mon esprit ne va pas supporter plus longtemps la vision de cette être qui m'as donné autant confiance en moi et d'amour, allongé dans cette ambulance. Je m'efforce pour le bien de la mission de rester assis et de ne pas paniquer... Mon corps est paralysé. Des cadavres, dans ma vie, j'en ai vus des centaines, les trois quarts c'est moi qui leurs ai ôté le vie. Alors pourquoi ? Pourquoi voir Mika dans cette état me fait mal ? Me pince le coeur et me créer une boule dans le ventre ?
Je veux disparaitre, je veux mourir à ses côtés...

Mon visage est pâle. Très pâle. Je tourna la tête pour voir à travers la vitre de l'ambulance, mon reflet me fait peur. Je baisse les yeux, je les fermes. Je fait un effort incroyable pour ne pas céder à cette folie monstrueuse qui me ronge au fond de moi. Cette rage qui ne demande que la destruction et la mort. Le chaos ? J'ai était éduqué comme ça. Le rouge sang est ma couleur préféré. Mais pourtant, je suis en train de me morfondre sur la perte d'un être.

La lenteur de mes mouvements sont des remous singulier dans l'air. Ma peau est pâle et mes expressions sont triste. Je n'ai jamais était dans cette état. Et je ne sais même pas comment réagir face à cette situation.
Le corps de mon amour est étalé de tout son long sur un brancard, et je ne peut rien pour elle. Mon regard est vide et semble se diriger loin. Tout en étant dirigé vers la respiration convulsive de Mika, mon regard est réduis à néant.
La seule fille qui m'as donné une raison de vivre, c'est celle que je n'ai pas pus sauver. Celle qui j'ai laissé tombé comme un chiffon sur le sol. Celle à qui je ne peu rien faire pour elle dans cette situation désagréable. Je me sens inutile.
L'envie de tuer est forte, j'ai envie de tout détruire. De montrer au monde entier ma fureur, ma haine contre la vie. Mais l'envie de mourir est encore plus fort que mes pulsions meurtrières que j'ai adoré toutes ses années.

Je lève la tête et vois, au loin, un bâtiment blanc et énorme. Enfin l'hôpital.
Je lâche un énorme soupir. De la tristesse ou simplement de l'impatiente ? J'en sais rien.
Arrivé au bâtiment, on marche d'un pas pressé. Toutes les infirmière dans leurs blouse blanche savait exactement ce qu'elles devaient faire. Moi, je me sentait pas à ma place. Ce genre de bâtiments, j'ai entrainé beaucoup de gens dedans, mais, ils sont tous repartit dans une boite en bois. Aujourd'hui, ils sont sois éparpillés dans le monde entier, sois ils sont tous sous terre. J'en sais rien, et je m'en fous.

Nous sommes enfin dans la salle d'attente, je m'assois et reste silencieux. Je ne sais ni quoi faire, ni comment réagir. Alors, j'appuie sur le petit bouton qui est incrusté dans ma ceinture. Elle devrait bientôt être là...

La seul chose que j'entendais à ce moment là, c'était le bruit sourd et lent de l'horloge murale de cette pièce. Mon regard, à ce moment là était vide. Je ne sais pas se qu'il se passais dans ma tête. La seule personne qui m'as ouvert son cœur est assise dans une salle d'urgence, sur un lit miteux et une odeur infecte. Je ne pensais plus à rien, je ne voulais même plus exister. Ma vie est des plus minable de toutes. J'aimerais tellement disparaitre, m'envoler, partir en poussière sur commande. Ni la force de parler, ni la force de pleurer... J'atten patiemment cette mort imminente dont je rêve tant depuis le malaise de l'être aimé... je n'aurais jamais deviner que cette femme pouvait tant affecter ma vie et mes émotions.
Mon cerveau s'embrouille mais j'enten d'autres choses, les pas des médecins, la vois de M.S et de Berth... Mon esprit est embuer... Le brouillard persiste, je ne sais plus quoi faire. Je devient fous, ou tout simplement normale sur le fait que cette albinos sois inanimée ?

Puis, je me rappel de tout se que je faisais avant de l'avoir connus... Mes nombreuses victimes, mes nombreuses heures d'absence de cours. Des pulsions me donne encore envie de vivre, mais quoi ? Je prend ma tête entre mes deux mains est ouvre mes yeux. Je vois mes chaussures, puis des gouttes. Moi ? Je pleure ? C'est une mauvaise blague...! Un rire nerveux sors naturellement de ma gorge. Mes nerfs se tendent, mes muscles exercent la même discipline... Mo ? Un tueurs sans remords qui tue de sang froid quand il veux, je pleure pour une femme ?
D'ailleurs, depuis combien de temps n'ai je pas tuer quelqu'un parce que j'en avais envie ? Comment je les tuez déjà ? Armes blanches ou avec mon pouvoir ? Tient, d'ailleurs, avec mon pouvoir, je peut tout faire exposer là... Un tilt se fait dans mon esprit. Pourquoi je ne les tuez pas tout de suite en épargnant Mila ? Un sourire s'incruste sur mon visage, Oui, pourquoi ? Je pourrais le faire tout de suite, part pure colère ou tristesse. Que ferez les gens ? Ils ne peuvent pas me tuez, grâce à l'entrainement de se stupide XIII, je peut mieux contrôles mon pouvoir, je peut transformer mes explosions en de simple petites boules de feux et les introduire directement dans l'organisme de ma victime... Ca serait tout simplement plus rapide et plus efficace.

Le bruit incessant des aiguilles me faisait monter en moi une sensation de culpabilité, le bruit des pas irréguliers des médecins me fais prendre conscience de la connerie que j'allais faire. En fait, je ne vaux pas mieux qu'eux... C'est stupide humains normaux qui ont fait subir des choses horrible sur d'autres Keys... Hein ? Mais à quoi je pense ? Depuis quand je pense au malheurs des autres moi ?


- "Désolée. Vous allez bien tous les deux ?"


Bien ? Comment je peut aller bien ? BORDEL ! Je me lève, sers les points et la mâchoire de peur de dire des choses que je regretterais amèrement plus tard. Je baisse la tête et esquive les deux personnes qui était devant moi...


- "J'ai besoin de fumer là ! Je veux prendre l'air un peu..."


Je ne sais pas si Beth était au courant pour la relation que j'entretenais avec Mika, mais je m'en fous de ce qu'elle va me reprocher plus tard. Je veux sortir de ce bâtiment crispant. Je veux juste être seul, réfléchir un peu... Juste m'endormir et ne jamais me réveiller, quitter se monde, être enfin tranquille.

Je pousse la porte d'entrer, m'assoie sur un banc de pierre et sors une clope et un briquet. La cale entre mes lèvres et inspire profondément.
Comment s'en sortent les deux autres ?